Douala: les communicateurs et journalistes membres du RERAC et RECEIAC à l’école du concept ONE HEARTH

Douala: les communicateurs et journalistes membres du RERAC et RECEIAC à l’école du concept ONE HEARTH
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Douala, la capitale économique de la République du Cameroun vibre sous le coup d’un atelier de renforcement des capacités des communicateurs et journalistes membres du réseau des radios rurales de l’Afrique Centrale « RERAC » et ceux du Réseau des communicateurs en Environnement et en Information de l’Afrique Centrale « RECEIAC » sur l’approche ONE HEATH « une seule santé « .Cet atelier avec un but et souci d’améliorer la santé et le bien-être grâce à la prévention des effets des crises qui proviennent de l’interface entre les humains , les animaux et leurs écosystèmes.

Eugène Mesina , Président du RERAC a ouvert la cérémonie par un de bienvenu, relayé par celui de Raoul Siemeni , président du RECEIAC, les deux hommes ont eu des mots justes pour encourager et les participants de donner le meilleur d’eux-mêmes afin de bien cerner cette thématique d’une importance capitale pour l’avenir de notre humanité.

Ils ont invité les participants à comprendre leur rôle dans la mobilisation , la sensibilisation et l’éducation du grand public sur le zonage qui est à ce jour une question de vie ou de mort.

Organisé par la Commission Des Forêts d’Afrique Centrale(COMIFAC), avec l’appui financier de la GIZ, cet atelier avec un objectif global celui de renforcer les capacités et susciter un engagement des communicateurs pour l’environnement et l’information de l’Afrique Centrale sur ce concept « One Heath » en démontrant les liens entre la santé humaine , l’environnement et la biodiversité.

de manière spécifique il est question de renforcer les connaissances des communicateurs sur l’approche « une seule santé », fournir aux acteurs les connaissances , les compétences et les attitudes nécessaires pour la mise en place d’équipes interdisciplinaires et transdisciplinaires afin d’aborder les problèmes de santé et environnement de façon holistiques, faciliter les échanges sur la mise en œuvre de l’approche « Une seule santé », One Heath et sa valeur ajoutée dans la surveillance , la prévention, le contrôle des menaces sanitaires émergentes ainsi que la conservation de l’environnement, susciter un intéressement des communicateurs à la problématique du One Heath pour garantir une bonne sensibilisation et communication sur la prise en compte dans les programmes de médias.

Les écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale renferment une biodiversité exceptionnelle qui constitue un potentiel inestimable pour le développement socio-économique de l’Afrique Centrale reconnaissant l’importance économique et écologique des forêts , ainsi que les menaces croissantes qui pèsent sur elles, les Chefs d’Etat d’Afrique Centrale se sont engagés en mars 1999 à Yaoundé, à travers la « déclaration de Yaoundé » à œuvrer de manière concertée à la gestion durable des écosystèmes forestiers de leurs pays pour soutenir les efforts de développement économique et social de leurs populations. Malgré cette volonté, bon nombre d’espèces animales et végétales sont de plus en plus victimes d’une pression effrénée qui menace dangereusement les équilibres écologiques mondiaux. Parmi les espèces les plus menacées et en voie de disparition., figure en avant plan l’éléphant, le gorille , le chimpanzé etc…Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette situation à savoir: la perte et la fragmentation de leurs habitats , les maladies , la perte de leurs sources d’alimentation et leur exploitation abusive. Pourtant cette perte de la biodiversité de la biodiversité , de la fragmentation et la disparition des habitats menacent l’intégrité des services écosystémiques à tous les niveaux.

Parmi ces services se trouvent en bonne place l’épuration des milieux (eaux , sol, et air), la restauration des sols, la perturbation des écosystèmes peut avoir des conséquences directes et ou indirectes sur la santé publique, qui risquent d’exacerber les inégalités existantes dans le domaine de la santé floristique et faunique en raison de nouvelles expositions.

Au regard de ce qui précède , il est indispensable d’avoir une meilleure connaissance des liens existants entre la biodiversité, la santé et les maladies, qui doivent être capitalisés pendant l’élaboration des politiques publiques de ces domaines. Notre dépendance fondamentale aux services écosystèmes et à la biodiversité nous offre de grandes opportunités pour connaitre et gérer de manière plus cohérente les services fournissent pour préserver la santé des êtres vivants et permettre la conservation de la biodiversité , ces services écosystémiques et la santé humaine ainsi que la promotion des avantages conjoints par le biais de politiques communes est nécessaire.

A cet effet des activités de mise en œuvre participative avec le secteur de la santé doivent être conduites pour l’intégration de la biodiversité dans les stratégies nationales et les activités de la biodiversité.

Pour y parvenir , la communauté internationale a développé le concept « One Heath ou une seule santé « qui fournit un cadre précieux pour explorer les bénéfices simultanés de la santé et de la biodiversité.

Apparu dans les années 2000 le One Heath ou « Une seule santé  » est une approche intégrée de la santé qui met l’accent sur les interactions entre les animaux , les humains et leurs divers environnements .

Il encourage les collaborations , les synergies et l’enrichissement. Son but est d’améliorer la santé et le bien-être grâce à la prévention des risques et l’atténuation des effets des crises qui proviennent de l’interface entre les humains, les animaux et leurs écosystèmes.

Bien que le concept « One Heath » ait été reconnu depuis plusieurs années , de nombreux pays du monde ont encore du mal à satisfaire aux exigences minimales requises , surtout à la jonction entre les secteurs de la santé animale et de la santé publique.

En Afrique , et particulièrement dans la sous-région CEEAC de nombreux défis restent à relever pour le rendre opérationnel.

Les dix Etats de l’espace COMIFAC n’ont pas été épargnés par ces risques de contamination ou de zoonoses et des exemples sont légion , entre autres , il y a le cas d’Ebola en République Démocratique du Congo, les cas des grippes aviaires observées au Cameroun, la variole du singe très répandue en Afrique Centrale .

Les experts de divers domaines ont été mis à contribution afin d’étayer la lanterne des professionnels des médias afin de cerner ce concept et les inciter à prendre à bras le corps cette nouvelle donne.

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