Les déchets chimiques et les processus des COP au centre d’un webnair

Suivant la déclaration sur la santé et l’environnement en Afrique adoptée en 2018 par les Ministres africains de l’Environnement pour faire face aux effets néfastes de la mauvaise utilisation des déchets chimiques, le Réseau Africain des journalistes environnementalistes ont été renforcés en capacité. Certes, ces hommes et femmes des médias, une centaine environ, tous membres de l’Anej ont compris durant cet atelier en ligne comment la gestion des déchets chimiques devrait se faire. Au terme de cet atelier organisé par le Réseau Africain des Journalistes Pour l’Environnement(Anej) .avec l’appui du Programme des Nations Unies pour l’Environnement(Pnue) et la conférence des Ministres africains de l’Environnement(Cmae).
Ouverte par Monsieur Sidi ElMoctar, président de l’Anej qui par son mot d’ouverture , a eu des mots justes pour justifier le bien-fondé de ce webnair qui selon ses propres mots, aller propulser les activités de son organisation des lanceurs d’alertes et de vulgarisateurs de l’information liée à l’environnement en Afrique et dans le monde.
La participation de plus de cents journalistes et autres acteurs du monde environnemental explique bien l’intérêt que ceux-ci apporte à l’amélioration des conditions de vie de leurs pères africains confrontés à la mauvaise gestion des produits et déchets chimiques.
Ainsi leur participation aux grands évènements est ainsi requise pour faciliter la vulgarisation de l’information et couvrir ceux-ci.
Cet atelier a eu le mérite de recevoir comme invitée, Madame Arlette Soudan- Nonault, la Ministre de la République du Congo en charge l’Environnement et du développement durable, Coordonnatrice technique de commission climat du Bassin du Congo et du Fonds bleu pour le Bassin du Congo qui a décortiqué les méfaits des produits et déchets chimiques sur la santé humaine de la population africaine.
Le continent africain n’est pas un dépotoir a-t-elle déclaré dans son discours et l’Afrique doit se réveiller afin de parer au plus presser.
Elle a poursuivi son mot avec tristesse car les textes existent bien mais que leur application cause problème.
En effet près de 29000 tonnes de déchets ont été déversés en Afrique avec des conséquences très fâcheuses pour la population africaine.
Elle a conclu par encourager les participants à bien jouer leur rôle des lanceurs d’alertes et des vulgarisateurs de la bonne information afin de préserver le continent du danger que représente ces produits et déchets chimiques.
Madame Giovanna a étalé sur son exposé les concepts et a donné toutes les informations de manière détaillée, les méfaits et les conséquences liés aux déchets chimiques.
Elle a fustigé le mauvais comportement des pays nantis qui les déversent dans le vieux continent sans le moindre souci de la population et cette violation flagrante des accords internationaux relatives en la matière.
Elle en outre donné tous les traités et accords en la matière afin de bien illustrer son exposé, dans le souci de stimuler la connaissance des participants à se munir d’un bagage afin de mieux exercer leur rôle des lanceurs d’alertes et d’écologistes.
Tous les officiels à cette conférence en ligne ont abondé dans le même sens d’éclairer et d’encourager les hommes des médias à faire preuve de professionnalisme dans leur reportage pour un meilleur rendement.
Les participants ont été revigorés par cette présentation et ont émis le souhait de participer de manière régulière à ces genres de webnair pour l’acquisition des connaissances dans plusieurs domaines liés à l’environnement afin de bien informer la population.
C’est le cas de Joyce Jelaget, de Christiane Munoki, Alex Zaka du Madagascar, madame Memisia de la Namibie, vice- présidente de l’Anej, qui ont tous émis des recommandations dans leurs présentations en vue de voir Anej joué son rôle de premier plan dans la vulgarisation de l’information environnementale en Afrique et dans le monde.
Les participants ont formulé quelques recommandations parmi lesquelles : la participation des membres de l’Anej dans les grands évènements régionaux et internationaux, la formation continue de ceux-ci ainsi que les financements des programmes de leur réseau pour leur rendre la tâche aisée dans leur entreprise.
Sidi El Moctar a clôturé ce webnair sur une note de satisfaction et s’est réjoui d’avoir rassemblé près d’une centaine des journalistes de divers pays pour cette grande cause.
Roger Pholo