La Copaco amorce une série d’activités de plaidoirie en faveur de ses membres

Lors d’un point de presse organisé en ces bureaux situé sur l’avenue Sukambundu dans la Commune de Masina ce mercredi 02 avril 2018, Mr Buka Mumpungu Nathanaël, Secrétaire Général de la COPACO et porte parole de ce principal regroupement paysan de la République Démocratique du Congo s’est livré aux professionnels de la presse pour dérouler son plan de plaidoirie sur les obstacles liés à l’accès des paysans au marchés tant physiques et financiers qui minent dangereusement cette catégorie qui se bat nuit et jour pour nourrir la population par leurs efforts personnels.
Il a d’entrer de jeux fait savoir que les paysans congolais sont dans une impasse sans issues et ce malgré la loi qui a été adoptée par l’Assemblée Nationale et promulguée par le Chef de l’Etat depuis 2006.
Il s’est époumoné ensuite à expliquer les trois urgences auxquelles font face les paysans congolais à savoir : l’accès à la terre, l’accès à la sécurité foncière et l’accès aux semences locales et aux marchés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
« Notre plaidoyer tourne sur deux grands axes qui s’articulent autour de l’accès aux marchés physiques et financiers »a-t-il déclaré aux parterres des journalistes invités pour la circonstance.
Il a poursuivi son exposé par livrer les causes immédiates de cette véritable descente en enfer des paysans congolais à savoir : le manque d’infrastructures et des routes de dessertes agricoles, le manque des moyens d’écoulement des produits agricoles, le non application de la loi.
Il s’est étalé sur des exemples clairs qui freinent l’éclosion de l’agriculture familiale au Congo RD et celui du parc de Bukanga Lonzo est très éloquent, pour lui ce projet n’était qu’un cheval blanc, chimérique et destructeur de l’agriculture familiale.
« Tant que les paysans n’auront pas accès aux marchés physiques et financiers, les politiciens n’auront pas non pas accès aux voix des paysans et les leaders paysans doivent refuser que les politiciens fassent l’agriculture »a poursuivi ce grand leader paysan.
« Nous sommes les fournisseurs d’accès à la nourriture et de ce fait devons créer un contre poids pour contrer les politiciens et leurs femmes à se lancer dans l’agriculture qui réduit les paysans en travailleur et esclave agricole »a encore martelé le porte parole de ce grand groupement paysan.
« Nous avons besoin de l’argent pour une campagne agricole et non pour une campagne électorale »a-t-il conclu dans son speech.
Pour votre gouverne, Mr Buka Mumpungu Nathanaël, secrétaire général de la Confédération Paysanne du Congo, Principal Regroupement paysan de la République Démocratique du Congo, Président en exercice de la Plateforme sous Régionale des Paysans de l’Afrique Centrale(PROPAC), leader paysan totalement engagé pour la cause de plus démunis.
Par ce point de presse il a dénoncé toutes les mauvaises pratiques qui freinent le paysannat en RD Congo à savoir :la multiplicité des taxes , les tracasseries r outières, barrières, agriculture familiale négligées, voilà les maux qui rongent le développement de l’agriculture familiale et que ne cesse décrier ce regroupement paysan en vue des solutions idoines.
Roger Pholo